La boîte à merveille.. LES THEMES DOMINANTS - Solidarité



Solidarité:

A travers la boite à Merveilles, Ahmed Sefrioui s’adonne à critiquer la société marocaine à l’époque en s’appuyant sur  plusieurs thèmes, parmi lesquels on cite: la solidarité.

Dans l’œuvre, la solidarité apparaît sous différents aspects: On la constate d’abord lors de la disparition de Zineb, à traversla réaction des voisines envers Rahma: «toutes les femmes entourèrent Rahma la malheureuse... des femmes inconnus traversèrent les terrasses pour venir prendre part à la douleur de Rahma et l’exhorter à la patience...» p: 46.

Elles essayèrent à tous prix de lui montrer leur compassion, même en pleurant: «nous la consolâmes de notre mieux... nous ne pouvions que pleurer, offrir notre compassion à la malheureuse  mère…» p: 49.

Sans oublier que même Zoubida, qui s’est disputée avecRahma quelques jours auparavant, n’a pas hésité à se joindre au groupe des pleureuses, et sera même celle qui retrouvera Zineb: «Ma mère oublia que Rahma n’était qu’une  pouilleuse, une mendiante d’entre les mendiantes.

Tout émue, elle se précipita au premier étage en criant: Ma sœur! Ma pauvre sœur que t’est il arrivé? Nous pouvons peut-être te venir en aide.

Tu nous déchires le cœur... ma mère pleurait... j’avais le cœur gros...» p: 45-46-49. On retrouvera cette solidarité également après la retrouvaille de Zineb,

à travers la contribution des voisines aux préparatifs du déjeuner prévu pour les mendiants, ainsi qu’à travers l’entraide entre les différentes classes sociales représentée par cette œuvre de charité: «Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent concours.

Lalla Kenza, la Chouafa, aidée  deFatouma... lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des nattes et des tapis usés.

Fatma Bziouya, Rahma et ma mère s’agitaient autour des marmites et des couscoussiers... l’une d’elles les ravitaillait en eau, l’autre épluchait les légumes, et la troisième... tournait les sauces... Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres...» p: 51-52-53Et enfin, on la rencontrera entre Lalla Zoubida et Lalla Aicha, ainsi qu’entre les autres voisines et ces dernières, lors de l’absence de leurs maris...


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