Dorimène est impressionnée par le repas somptueux offert par M. Jourdain, mais ce dernier le trouve indigne d'elle.
Dorante vante la qualité du dîner et prétend l'avoir organisé, bien que M. Jourdain ait payé.
Dorimène montre son diamant à M. Jourdain, qui admire ses mains mais dédaigne la pierre.
La musique et les chansons à boire animent la tablée.
M. Jourdain couvre Dorimène de compliments excessifs.
Scène 2:
Mme Jourdain arrive et surprend son mari en train de courtiser Dorimène.
Dorante tente de justifier la situation en expliquant qu'il offre le dîner.
Mme Jourdain réprimande Dorimène pour son comportement avec un homme marié.
Dorimène, confuse, quitte la scène.
M. Jourdain demande à Dorante de ramener Dorimène et prie sa femme de s'excuser, mais elle refuse et sort.
Scène 3:
Covielle, déguisé, se présente à M. Jourdain comme un ami de son père, affirmant que ce dernier était un noble.
M. Jourdain est ravi d'apprendre la noblesse de ses origines.
Covielle annonce que le fils du Grand Turc est amoureux de Lucile et souhaite l'épouser.
Il promet également à M. Jourdain le titre de Mamamouchi, un haut dignitaire ottoman.
M. Jourdain est enthousiaste mais craint le refus de Lucile, amoureuse de Cléonte.
Covielle le rassure en lui affirmant que le fils du Grand Turc ressemble à Cléonte.
Scène 4:
Cléonte, déguisé en Turc, souhaite à M. Jourdain, en langue turque, une année prospère.
Covielle traduit et demande à M. Jourdain de se préparer pour la cérémonie de Mamamouchi et le mariage avec Lucile.
M. Jourdain s'empresse d'obéir.
Scène 5:
Cléonte et Covielle se moquent de la crédulité de M. Jourdain.
Dorante arrive et ils lui révèlent la supercherie.
Covielle lui donne des détails pendant que la cérémonie d'ennoblissement de M. Jourdain commence en musique et en danse.
En résumé, l'acte IV est marqué par la manipulation de M. Jourdain par Covielle et Cléonte, qui exploitent sa crédulité et son désir de noblesse pour obtenir ses faveurs et celles de sa fille.
Points clés :
M. Jourdain est aveuglé par son ambition sociale et ne voit pas la supercherie.
Covielle et Cléonte sont rusés et manipulateurs.
La confusion et les quiproquos rythment l'acte.
La satire sociale est omniprésente, exposant les travers de la bourgeoisie.
L'acte se termine sur une note burlesque avec la cérémonie d'ennoblissement grotesque de M. Jourdain.
